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مدير المنتدى : خالد khaled
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مُساهمةموضوع: une depression   une depression Emptyالأربعاء 19 يونيو 2013 - 20:04

une depression

La dépression peut être définie comme un trouble psychologique caractérisé par une baisse de l'humeur en rupture avec l'état et le fonctionnement antérieurs du patient. La dépression est synonyme de détresse émotionnelle accompagnée de perte d'intérêt et de plaisir. Elle peut en outre induire des symptômes physiques plus ou moins importants. L'image de la dépression a beaucoup évolué au cours des dernières décennies. En effet, elle est passée du statut de maladie honteuse, voire niée, à celui d'une priorité de santé publique pour l'Organisation Mondiale de la Santé. La maladie dépressive est désormais bien connue par les médecins de même que la nécessité de sa prise en charge structurée et le handicap qu'elle génère.
Physiopathologie :
La dépression est une pathologie qui résulte d’un dysfonctionnement de certains neurotransmetteurs ou de leur métabolisme. Bien que plusieurs hypothèses aient été émises, l’étiologie de la dépression est encore mal définie. La première théorie majeure de la dépression, 
1/la théorie monoaminergique propose que ce désordre soit dû en particulier à une déficience en sérotonine (5-HT) et/ou en noradrénaline (NA) car la déplétion de la sérotonine chez des patients déprimés traités, entraîne une rechute des symptômes. Cependant, cette théorie ne peut expliquer à elle seule la physiopathologie de la dépression puisque l’efficacité des antidépresseurs est observée en clinique après quelques semaines de traitement.
2/ Une seconde hypothèse basée sur les récepteurs des neurotransmetteurs a été émise. La dépression serait due à un fonctionnement anormal des récepteurs des monoamines. 
Il a été suggéré que la dépression soit la conséquence d’une augmentation pathologique de l’activité des récepteurs 5-HT2C associée à l’anxiété, mais aussi que l’augmentation de leur activité diminuerait en retour la fonctionnalité des récepteurs 5-HT1. Cette perturbation des récepteurs pourrait elle-même être causée par une déplétion en neurotransmetteurs monoaminergiques. De nombreuses anomalies neuroendocriniennes se retrouvent chez le déprimé (diminution de temps de latence du sommeil paradoxal, diminution de la sécrétion de l’hormone de stimulation de la thyroïde en réponse à un test de stimulation par le facteur de relâchement de la TSH, une hypercortisolémie accompagnée d’une insensibilité relative de l’axe hypothalamo-surrénal). Enfin d’autres anomalies ont été proposées, notamment des modifications de l’hormone de croissance, de la prolactine, de la mélatonine et de certains neuropetides (substance P).
3/La dépression pourrait aussi être considérée comme une anomalie des mécanismes de transduction et le fait que le volume de certaines structures cérébrales, telle l’hippocampe, soit diminué, ferait de la dépression une pathologie neurodégénérative. Les antidépresseurs seraient dans ce cas présent des restaurateurs des fonctions hippocampiques. 
Faux diagnostic :
La tristesse fait partie des émotions de la vie
La tristesse est une émotion naturelle de la vie. Elle est classée dans les émotions "négatives" comme la peur ou la colère. La tristesse relève d'un besoin affectif. Il est normal d'être triste, parfois de façon prolongée, lorsque l'on vit des moments qui nous mettent en échec (perte d'un emploi par exemple), ou lorsque quelqu'un ou quelque chose nous manque (rupture amoureuse, deuil...). En particulier, le deuil est une expérience universelle, fréquemment très douloureuse, pouvant durer plusieurs mois et qui passe, le plus souvent, par différentes phases appelées communément "processus de deuil".
La tristesse n'est pas la dépression et ne conduit pas à la dépression. Il faut savoir l'accepter, la laisser "sortir", pleurer si le besoin s'en ressent, sans se culpabiliser, ni se dévaloriser.
Quand suspecter une dépression ?
Mais, si la tristesse se prolonge pendant des semaines, est omniprésente dans la vie quotidienne, se répercute sur la perception du passé, du présent et de l'avenir, reste insensible à des événements heureux, engendre une incapacité à éprouver du plaisir (anhédonie), et s'accompagne d'une dévalorisation et d'une vraie douleur morale, on peut alors suspecter une dépression.
L'anxiété normale:
L'anxiété, appelée communément "stress", est une émotion normale (comme la tristesse). L'anxiété se manifeste par un "état d'alerte", d'insécurité et de tension psychologique et/ou physique (transpiration, boule dans la gorge ou dans l'estomac, tremblements des mains...). De nombreuses situations nouvelles de la vie sont susceptibles de provoquer des sentiments anxieux : passer un examen, débuter un emploi ou une activité, attendre des résultats... L'anxiété survient en réaction à un événement bien identifié et disparaît avec lui. C'est un sentiment utile qui a pour but de nous alerter et de nous rendre plus vigilant et performant.
Les moments de forte anxiété peuvent retentir sur les émotions qui sont alors difficiles à réguler (accès de pleurs, passage du rire aux larmes) et sur l'alimentation (perte d'appétit ou fringales transitoires). De même, des manifestations physiques, inquiétantes mais sans gravité, peuvent survenir (accès de palpitations, gènes respiratoires).
Quand l'anxiété est une maladie
Dans certains cas, l'anxiété est considérée comme une maladie, on parle alors de troubles anxieux qui peuvent se manifester par de véritables crises de panique ou par une anxiété diffuse permanente sans cause précise ou encore par l'apparition de phobies (phobie de la foule, des grands espaces...) ou de troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

En général, les personnes déprimées sont aussi anxieuses
Il est important de rechercher et de distinguer les signes d'anxiété, des signes de dépression pour deux raisons.
D'une part, cela peut aider votre médecin à choisir l'antidépresseur le plus adapté (les médicaments disponibles agissent plus ou moins sur l'anxiété). 
D'autre part, certains troubles anxieux représentent des causes possibles de dépression et vont nécessiter un traitement spécifique.
Les différences entre l'anxiété et la dépression
L'anxieux, habituellement ...
Est préoccupé et tente de s'adapter à son environnement.
Anticipe les difficultés.
A des incertitudes et des doutes pour l'avenir : "Que va-t-il se passer ?"
Se sent parfois rassuré ou détendu. L'anxiété peut varier d'un moment à l'autre.
Est inquiet.
Le déprimé, habituellement ...
Est démobilisé, et n'a plus envie de faire des efforts.
Rumine les échecs.
A la certitude que l'avenir est bouché : "Cela va mal se passer!"
Se sent rarement bien dans sa peau. La dépression est présente en permanence.
Est triste.

La dépression
se manifeste par un changement du comportement habituel et une multitude de signes variant selon la personne et les moments. Voici quelques-uns des signes de la dépression les plus fréquemment retrouvés.
Signes physiques• Fatigue permanente; 
• Problèmes de sommeil (insomnie ou au contraire hypersomnie); 
• Modifications de l'appétit avec retentissement sur le poids (perte ou gain de poids); 
• Douleurs corporelles (mal de tête, douleurs dans la poitrine, douleurs musculaires...). 
Signes psychologiques• "Humeur dépressive" : pessimisme et vision négative de l'existence, de soi-même, de l'avenir. Idées noires et pensées de mort (idées suicidaires, plans ou tentatives de suicide); 
• L'anxiété est quasiment constante et d'intensité variable. 
• Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inadaptée. 
Signes émotionnels• Absence d'envie et de plaisir (anhédonie). Incapacité à s'intéresser ou à prendre du plaisir comme d'habitude. 
• Emotions tristes permanentes ou très fréquentes. 
Signes comportementaux
• Difficultés à agir (problèmes pour démarrer une activité ou pour persévérer) et à penser (problèmes de concentration et de mémoire, indécision); 
• Difficultés à communiquer : besoin de solitude, fatigue à parler et à expliquer, sentiment d'être incompris. 
Mais votre médecin ne posera pas le diagnostic d'une dépression uniquement devant la présence de certains de ces symptômes. Il faut que plusieurs d'entre eux soient présents simultanément, et surtout qu'ils surviennent presque tous les jours, et persistent depuis plus de deux semaines.
Y a-t-il plusieurs sortes de dépression ?
Le cercle vicieux de la dépression:
une depression Cercle10

La Dépression : Y a-t-il plusieurs sortes de dépression ?
En fait, on ne devrait pas parler "dépression", mais de "maladies dépressives", tant il y a de variétés possibles de dépressions. 
Les principales classifications des maladies dépressives utilisées par les médecins sont les suivantes :
Selon le nombre et l'intensité des signes dépressifs
L'épisode dépressif majeur
Le mot majeur ne signifie pas que la dépression est particulièrement grave mais que l'épisode dépressif est "caractérisé", c'est-à-dire qu'il correspond aux critères de dépression actuellement reconnus sur le plan international. Ces états dépressifs sont "caractérisés" par une souffrance et une gêne considérables pour le sujet.
Selon le nombre de signes de dépression et leur retentissement dans votre vie de tous les jours, on parle d'épisodes dépressifs majeurs légers, modérés ou sévères.
La dysthymie
Dans certains cas, les symptômes dépressifs sont quasiment quotidiens (plus d'un jour sur deux) et durent depuis fort longtemps (plus de deux ans) mais ils ne remplissent pas les critères d'une dépression "caractérisée" car ils sont en nombre insuffisant et/ou pas assez intenses, on parle alors de trouble dysthymique. La dysthymie correspond en quelque sorte à une "humeur dépressive" chronique avec des symptômes modérés de dépression.
Selon l'évolution
Un seul épisode de dépression
Un épisode dépressif majeur peut être isolé et ne jamais se reproduire.
Le trouble dépressif unipolaire
Mais l'évolution peut aussi être marquée par la répétition des accès dépressifs tout au long de l'existence, souvent sans cause évidente, on parle alors de trouble dépressif unipolaire (qui comprend un seul pôle : la dépression). L'existence d'au moins une récidive dépressive définit le trouble dépressif unipolaire.
Le trouble dépressif bipolaire
Dans certains cas, les accès dépressifs alternent avec des "accès maniaques", qui n'ont rien à voir avec les petites manies de la vie quotidienne. Durant ces "accès maniaques", la personne est très excitée et euphorique, de manière excessive (c'est une sorte de dépression inversée), on parle alors de trouble dépressif bipolaire, anciennement appelé psychose maniaco-dépressive 
Selon l'âge de la vie
La dépression des enfants, des adolescents et des sujets âgés présentent des caractéristiques particulières.
La dépression des jeunes et des seniors
La dépression du post-partum survient dans le mois qui suit l'accouchement. Elle touche 12 à 15 % des femmes. Cette dépression est à différencier du baby-blues, "mal être" fréquent et passager, qui n'est pas un trouble mental. La dépression du post-partum se caractérise par une culpabilité de la mère qui doute de ses compétences maternelles. Elle est très importante à traiter car les interactions entre la mère et son bébé ont un fort retentissement sur le bien-être et le développement de l'enfant.
La Dépression : Quelles sont les causes de dépression ?
Qu'est-ce qui augmente le risque de dépression ?
Une cause de dépression n'est pas toujours aisée à diagnostiquer. S'il est clair qu'on parle rarement d'une cause de dépression mais plutôt de multiples origines, il est tout aussi avéré que certaines personnes sont plus exposées que d'autres à la dépression. Néanmoins, cela ne veut pas dire qu'elles feront systématiquement une dépression, mais simplement que la probabilité est plus importante: c'est ce que les médecins appellent un "facteur de risque".
Des causes multiples
En général, la dépression ne s'explique pas par une seule raison, mais par l'addition de plusieurs causes ou "facteurs de risque". 
Hérédité et dépression
Certaines formes de dépression sont dues en partie à une fragilité « biologique » qui se transmet à certains membres d'une famille (mais pas à tous).
Cette fragilité ne veut pas dire que ces personnes seront forcément dépressives, mais que le risque est un peu plus grand chez elles.
Ces formes de dépression se guérissent comme les autres.
Personnalité et dépression
Des traits de caractère ou de personnalité, tels que le manque de confiance en soi ou la dépendance excessive à l'égard des autres, peuvent faciliter la survenue d'une dépression. Dans ces cas-là, une psychothérapie est souvent recommandée, en plus des médicaments antidépresseurs.
Événements de vie et dépression
Le deuil d'un proche, une longue période de chômage, des soucis répétés ou importants peuvent déclencher un état dépressif. Parfois, des événements vécus par l'entourage comme plutôt favorables (départ en retraite, accouchement) peuvent également entraîner une dépression.
Maladies physiques et dépression
Les maladies physiques, surtout quand elles sont chroniques ou pénibles, peuvent provoquer une dépression. Cela peut être le cas dans le diabète, les cancers, certaines opérations chirurgicales, une crise cardiaque, etc. Il en est de même pour les maladies psychologiques, comme certaines formes d'anxiété ou la dépendance à l'alcool.

Facteurs de risque

Isolement social (être veuf(ve), divorcé(e), célibataire, sans proches, sans amis...)
Accumulation d'évènements de vie stressants (deuil, séparations, chômage...)
Fragilité psychologique (dépendance aux autres, manque d'estime de soi...)
Carences affectives dans l'enfance (décès d'un ou des deux parents, manque d'affection...)
Hérédité ou antécédents familiaux de dépression

Mécanismes supposés

Manque de soutien et de réconfort
Usure et épuisement
Manque d'autonomie et de résistances aux évènements négatifs
Fragilité face à tout difficulté ultérieure
Fragilité biologique
Peut-on guérir d'une dépression ?
La dépression est une maladie qui se soigne et se guérit. Pour guérir, il vous faut nécessairement des médicaments (des antidépresseurs). Ces médicaments sont plus efficaces si vous suivez en même temps une psychothérapie. Beaucoup croient faussement qu'il faut choisir entre psychothérapie et médicament. Il n'en est rien, bien au contraire, les deux traitement se complètent : médicaments et psychothérapie s'unissent ainsi contre la dépression.
Le traitement de la dépression prend du temps. Les spécialistes considèrent en effet qu'il doit durer au moins six mois. En dessous de cette durée, vous risquez de rechuter. Et si vous avez été dépressif une fois dans votre vie, vous n'avez pas envie de recommencer. Pour guérir, il est nécessaire de suivre régulièrement votre traitement. C'est la clé de la réussite; or on sait qu'un patient sur trois ne suit pas bien son traitement. 
Veiller à la bonne observance du traitement
Est-ce par manque d'information? Peut-être. Il vous faut donc poser à votre médecin toutes les questions qui vous intéressent et auxquelles il se doit de répondre. Si vous ne comprenez pas ce qu'il vous dit (c'est souvent le cas), n'hésitez pas à lui reposer les mêmes questions, en lui disant que vous n'avez pas compris. Si le médecin, de son côté, ne sait pas répondre à vos questions, il doit vous le dire, car en médecine on ignore encore beaucoup de choses. 
Souvent le déprimé se sent coupable, parce qu'il manque de volonté, qu'il n'a envie de rien. Cette non envie fait partie de la maladie dépressive. C'est justement parce que vous êtes déprimé, que votre volonté vous manque; vous la retrouverez quand vous irez mieux. 
Un traitement efficace 
Avec le traitement, vous vous sentirez mieux assez rapidement, en général au bout d'un quinzaine de jours de traitement antidépresseur. En deux mois environ, vous redeviendrez comme vous étiez avant votre maladie. Il faut ensuite continuer votre traitement, même si vous allez bien, pendant plusieurs mois ou plusieurs années. Les échecs du traitement sont très rares. Parfois il est nécessaire d'essayer plusieurs antidépresseurs à la suite, pour trouver celui qui vous convient. 
Votre entourage est un complément indispensable à la réussite du traitement : n'hésitez donc pas à vous appuyer sur votre famille, vos amis, votre conjoint, à parler avec eux de votre maladie. Il est très utile que votre médecin connaisse vos proches, qu'il dialogue avec eux et les informe. La plupart du temps les patients dépressifs ne sont pas hospitalisés. C'est pourtant quelquefois nécessaire quand la dépression est très sévère, que les relations avec les proches sont mauvaises ou que le risque de suicide est important.

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